Vagues de couleurs pour Jacou, vagues de mots pour Lejumeau
Aquarelle de Jacou
Souffle d'Eole à Collioure
Des vagues, une manière pour s’avancer
Des embruns pour se parler,
Des paroles dans l’air
Un soupir, une intempérie de langage
Un nuage, pour une pluie de mots
Un souffle puissant d’Eole
Pour se déchaîner, s’aimer.
On croit au hasard des vagues
A ces langages qui laissent des traces.
On s’aime par vagues, des vagues
Qui bousculent le paysage
Un monde tout en couleurs.
Madame la mer, sous son voile étoilé
Accompagne ses vagues, du parfum de ses algues.
Ses vagues roulent, se courbent, émeuvent
Le spectacle devient impressionnant.
Des oiseaux trempent leurs ailes nerveuses
Sur des vagues blanches d’écume.
Dans les roches percées de grottes
On entend des gémissements
La mer ne peut se retirer, captive
Emprisonnée par une ceinture de rochers.
Derrière un rideau d’embruns
Dans l’envoutant parfum des algues.
La mer, c’est tout cela
Et tant de choses encore
Chaque heure du jour à sa couleur.
Madame la mer se pare de turquoise
Fait des vagues encore et encore
Dans la splendeur d’un coucher de soleil
Si vous cessiez d’exister Madame la Mer
De quoi aurions-nous l’air.
La Mer... La Mère... L’amour.
Au berceau de la vie
Cette rencontre je dédie.