Ma douce Liberté
Je t’ai tant aimé,
Je t’aime tant ;
Ma source, ma jouvence, ma Liberté chérie ;
J’ai écrit tant de mots pour que brillent tes yeux,
Dessiné tant de bouches voulant hurler ton nom
A lèvres décousues ;
Des larmes, oui des larmes, mais juste pour mieux rire
Ruisselaient de ma plume.
Je t’ai tant aimé,
Je t’aime tant ;
Mon soleil irradiant, ma belle Liberté ;
Du siècle des lumières aux années de noirceur,
Des livres de Voltaire à la toile éphémère
Tu étais dans mes yeux ;
Du sang, parfois du sang rougissait le papier
Puis la terre aujourd’hui.
Je t’ai tant aimé,
Je t’aime tant ;
Mon ange, mon seul Dieu, ma douce Liberté ;
Demain sera dessin ou bien ne sera plus,
C’est le prix à payer d’un trait de vérité,
Pour vivre près de toi.
Debout, toujours debout, un rire sur le cœur
Pour combattre les fous…