Huile de Pastel, Encre de Lejumeau
La mer, le berceau de l'humanité
L’eau a ses courants, ses vagues
Pour la rencontre au fil du temps.
Un monde tout en couleurs.
Impossible de s’aimer sans se voir
Des vagues, une manière pour s’avancer
Des embruns pour se parler,
Des paroles dans l’air
Un soupir, une intempérie de langage
Un nuage, pour une pluie de mots
Un souffle puissant d’Eole
Pour se déchaîner, s’aimer.
On croit au hasard des vagues
A ces langages qui laissent des traces.
On s’aime par vagues, des vagues
Qui bousculent le paysage !
Madame la mer, sous son voile étoilé
Accompagne ses vagues, du parfum de ses algues.
Monsieur l’océan sent naître le désir
Ses vagues roulent, se courbent, s’émeuvent
Courtisent madame la mer.
Un désir qu’il faut assouvir.
Il lui faut trouver un nid
Ancré dans la chair de la terre.
Le spectacle devient impressionnant.
Des oiseaux trempent leurs ailes nerveuses
Sur des vagues blanches d’écume.
Dans les roches percées de grottes
On entend des gémissements !
La mer ne peut se retirer, captive
Emprisonnée par une ceinture de rochers.
Derrière un rideau d’embruns
Le plaisir n’est plus interdit
Diable et diablesse s’aiment
Dans l’envoutant parfum des algues.
La mer, l’océan, c’est tout cela
Et tant de choses encore...
Chaque heure du jour à sa couleur.
Madame la mer se pare de turquoise
Monsieur l’océan, d’amour est gris !
Monsieur l’océan et Madame la mer
Font des vagues encore et encore
Dans la splendeur d’un coucher de soleil.
Si vous cessiez d’exister Madame la Mer
De quoi aurions-nous l’air, Monsieur l’Océan
Si nous ne pouvions baigner nos petits
Dans la petite mer de vos amours !