Des hommes, bras levés dès que sonnent matines,
Interpellent le ciel, leurs sentences latines
Enlacent les voûtes sans âge.
Les arbres au lointain, sous le vent qui s’obstine,
S’élancent vers le ciel, leurs branches libertines
Caressent azur et nuages.
Le soleil, qui s’étire en aurore dorée,
Fait jaillir vers le ciel l’étreinte des forêts
Et des eaux claires des grands lacs.
Eros s’est éveillé au souffle que Borée
Exhale dans le ciel, et le dieu adoré
Des amants décroche son arc…