Eva, en compagnie de Pastelcaresse et de Lejumeau

Eva naissante
acrylique et  encre
Pastelcaresse aux pinceaux Lejumeau au stylo


On se laisse prendre au piège des mots.
Moi le premier.
Ah, la beauté. Beauté, mon beau souci...
Comme c'est compliqué, vraiment.
Que dire des sentiments que nous inspire une œuvre d'art
On dit d'une cathédrale qu'elle est belle,
On l’évoque d'une symphonie de Mozart
On le dit aussi de la mer, d'un ciel, d'une âme
De ce bleu, de ce  rêve en bleu qui nous enchante
Qui sait si un Daltonien le trouverait beau
Qui sait même s'il aurait
La moindre idée de ce que nous appelons la beauté
Il y a de quoi, avouons-le.
Cette impossibilité à définir ce qui nous touche
Cet indispensable silence
Devant ce tableau de Guy, par exemple.