Pastel, encre de Lejumeau
C’est troublant, déroutant et pourtant…
Des mots à l’oreille, chuchotés,
Une main sur mon épaule, qui s’attarde
Une présence, qui s’impose c’est étrange !
L’imaginaire sans doute qui s’impatiente.
Car comme tous les soirs, j’écris,
A la lumière d'une bougie, c’est un remède.
Non, pas depuis le berceau,
Mais après mes premiers dessins.
Quand je gribouillais, m’amusais
À assembler, les consonnes et les voyelles
À dessiner mon prénom.
Plus tard… je cherchais, j’essayais de trouver
Des mots pour qu’ils se reconnaissent.
Je voulais les marier, qu’ils enfantent !
Cette passion des mots
Née en même temps que moi
Disparaîtra avec moi !
Mais les mots nous survivent sans le savoir
C’est un des avantages et non le moins
Que l’on attend d’eux !
Ils nous rendent un peu immortels
Ils survivent, ils parlent !
Ils voyagent, ils nous attendent
Sur une passerelle, celle des ondes
Il suffit d’aller à leur rencontre.
J’ouvre l’ordinateur, l’écran est paré
D’une immense éclaboussure d’amitié.
Ce sont des commentaires d’amis…
La chaîne hi fi joue piano
Les mots dansent et s’enlacent
C’est étrange ! Je sens une présence.
C’est vous !
Oui, sur le chemin de la poésie, il y a vous.
Merci d’aimer les mots,
Amis qui venez à ma rencontre
Vos messages privés dans l’ombre sont lumineux !